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Faire germer des graines

A consommer sans modération !

Pourquoi manger des graines germées ?

Comme l’explique l’association végétarienne de Francele processus de germination décuple la teneur en vitamines, minéraux, oligo-éléments et fibres contenus dans la graine, parce qu’elle a besoin de ces éléments pour pousser. C’est donc tout bénéf’ pour nous d’en manger. En plus, c’est vraiment facile à faire.

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Vous trouverez plein de sortes de graines à germer dans les Garden Centers, les Do it + Garden, les Brico+Loisirs, ou les magasins bio. Mes favorites sont les germes de graines de moutarde (qui rajoutent un petit goût piquant) et qu’on obtient en 3-5 jours. J’aime aussi beaucoup les germes d’oignons, mais elles mettent presque deux semaines à germer, du coup c’est un peu plus laborieux (et elles s’achètent déjà germées dans les grandes surfaces, celles-ci). Vous pouvez également faire germer des céréales, comme le riz complet ou le blé (bio). Voici une liste qui peut vous donner des idées 🙂

J’ai pris deux paquets avec moi en Angleterre (en plus de la roquette qui est déjà finie):

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Ensuite, vous devrez dénicher un support pour faire germer ces petites merveilles. Il existe ce qu’on appelle des germoirs, de plusieurs tailles et styles différents. On trouve notamment une variante à étage avec laquelle j’ai pratiqué un bon moment (comme le montre la première photo), et une version bocal, qui est à mon avis beaucoup trop chère pour ce que c’est.

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Le germoir à étage peut être assez vite problématique car l’air ne circule pas dans les compartiments où se trouvent les graines, et si il y a un problème d’écoulement d’eau, c’est la moisissure assurée et vous pouvez tout jeter et recommencer. En plus, ça limite la taille des pousses puisqu’elles se heurteront vite au sol de l’étage d’en-dessus. Le système bocal est pratique et peut très facilement être réalisé soi-même, comme le montre ce site. Personnellement je n’aime pas tellement l’idée que mes graines soient humides et empilées les unes sur les autres, du coup j’utilise encore une troisième technique que je vous encourage vivement à essayer: le tamis !

Donc, pour mener à bien l’expérience, il vous faut:

  • un tamis
  • une assiette creuse (qui fait que quand vous posez votre tamis dessus il y a en espace entre le fond du bol et la grille du tamis)
  • vos graines
  • de l’eau (filtrée si comme moi vous êtes en ce moment dans un endroit où l’eau n’est pas franchement top – elle pue le chlore ici 🙁 )
  • de la patience.

Certaines personnes préconisent le trempage des graines pendant toute une nuit avant de mettre en marche le processus de germination. Personnellement je tends à ne pas le faire, mais dans le doute suivez simplement les instructions que vous trouverez sur votre paquet de graines à germer.

Disposez les sur le tamis, et n’en mettez pas trop. Elles vont gonfler un peu, et quand elles commenceront à pousser, c’est important qu’elles aient suffisamment d’espace et de lumière pour pouvoir se développer pleinement. Une fois dans le tamis, vous rincez bien les graines sous l’eau, pour qu’elles soient humides, et vous veillez à ce que l’eau s’égoutte entièrement et ne stagne pas. Voilà la bouille de mes graines (ici de la roquette) après le premier arrosage:

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L’idée c’est de les garder dans un endroit à température ambiante, lumineux mais où il n’y a pas de soleil direct. Soyez patients car en hiver, elles peuvent mettre un peu plus de temps à germer. Il faut ensuite les rincer abondamment à l’eau deux fois par jour, matin et soir, et bien vérifier après chaque rinçage que l’eau s’évacue bien et ne stagne pas. Si vous avez des enfants, c’est sûrement une activité géniale à faire ensemble, et regarder l’évolution rapide de ces petites graines ne cessera jamais de m’émerveiller.

Après deux jours, on a déjà des belles racines:

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A ce stade, les feuilles ne sont pas encore apparentes. On voit légèrement sur la photo que les racines sont comme entourées d’un petit duvet blanc qui ressemble à du moisi: ça n’en est pas. Ce sont des micro-filaments qui cherchent à s’ancrer dans la terre, donc pas de panique, tout se passe bien (je sais, ça sent le vécu, en effet) ! Veillez bien à avoir une assiette creuse sous votre tamis pour ne pas que les racines trempent dans l’eau – ça, ça les ferait moisir. Continuez à arroser, et autour du 4-5ème jour pour ma roquette, oh magie:

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Ceci dit, j’attends qu’elles soient encore un peu plus grandes pour la récolte. Mais là on y est presque. Pensez à tous les super wraps/salades/rouleaux de printemps/bourritos de chou frisé que vous allez pouvoir faire juste pour y ajouter vos graines germées 🙂 ! Vous pouvez sans autres les goûter pour découvrir un peu; je trouve toujours surprenant de voir à quel point on reconnait déjà le goût de la plante finale dans ses pousses. Pour terminer, voici donc le stade où je les cueille:

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Une fois que le terme est arrivé, vous pouvez:

  • Les consommer directement sur vos salades, entrées, et tout autre plats (il ne faut pas les cuire idéalement)
  • Les déshydrater, si vous avez un déshydrateur, et les mettre dans un bocal en verre pour les conserver une fois sèches
  • Les mettre dans un tupperware bien fermé, au frigo, et les consommer dans les jours voire dans la semaine qui suit

J’espère que vous tenterez le coup, c’est vraiment sympa et facile à faire, et en plus c’est bon et sain !

Bon app’ !

 

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